Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi Adobe s’appelle Adobe ? Ou peut-être êtes-vous curieux de savoir comment la société est passée d’une start-up de garage à l’une des plus puissantes sociétés de logiciels au monde. Dans cette vidéo de 17 minutes (en anglais), ColdFusion répond à ces questions et à bien d’autres encore.
John Warnock et Charles Geschke, les fondateurs d’Adobe, ont quitté leur employeur Xerox Parc pour créer leur propre entreprise après que Xerox ait refusé de commercialiser une technologie qu’ils avaient développée tous les deux. Cette technologie, appelée PostScript, est aujourd’hui encore la norme de l’industrie graphique pour les imprimantes. Comme nous le savons maintenant, la décision de quitter Xerox était la bonne.
Pourquoi ont-ils choisi le nom Adobe ? La réponse est assez simple : c’était le nom d’un ruisseau qui coulait derrière la maison de Warnock. Le logo, qui a subi quelques modifications au fil des ans, a été conçu à l’origine par la femme de Warnock, qui était graphiste.
Le succès initial d’Adobe est dû à un énorme risque pris par les partenaires. À l’époque, les imprimantes matricielles étaient la norme. La technologie utilisait des points imprimés pour former des formes, mais se heurtait à des difficultés avec les images et la typographie, car ces formes étaient toujours imprécises. La génération suivante d’imprimantes a pu surmonter ce problème grâce au code postscript créé par les fondateurs d’Adobe.
Warnock et Geschke ont finalement ouvert la voie à l’informatisation des artistes graphiques. À l’époque, aucun graphiste n’utilisait d’ordinateur, ce qui faisait courir un risque énorme à ceux voulant créer un logiciel pour les aider. Ce risque, de toute évidence, s’est avéré payant.
Cette vidéo contient beaucoup d’informations et d’histoires intéressantes, notamment comment les fondateurs d’Adobe ont refusé une offre de rachat de Steve Jobs, comment l’un des fondateurs a été pris en otage contre une rançon et comment ils ont fait croître l’entreprise jusqu’à en faire le mastodonte qu’elle est aujourd’hui.